Le project fait partie d’une série de cinq projets pilotes initiés avec l’appui technique du projet Changement climatique et forêts dans le Bassin du Congo : synergies entre adaptation et atténuation, COBAM en abrégé. C’est un projet initié par le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), dans le cadre de l’aide accordée par la Banque africaine de développement (BAD) à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), pour financer le Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo).

Le projet visait à contribuer à la réduction de la déforestation, de la dégradation du PNV et à l’adaptation des communautés riveraines à la variabilité et au changement climatique.

Ce projet visait les objectifs suivants :

• Conscientiser et renforcer les capacités des acteurs en matières d’atténuation et d’adaptation face à la variabilité climatique et à la vulnérabilité liée au changement climatique
• Conserver le couvert forestier et par conséquent les réserves de carbone, la biodiversité et la capacité des forêts à fournir des biens et services ;
• Protéger les bassins versants et prévenir l’érosion du sol ;
• Renforcer les capacités des populations locales pour une gestion productive et durable des ressources naturelles et la création des activités génératrices de revenus ;
• Mettre en place un mécanisme de suivi et de coordination du projet en vue de garantir le succès et la durabilité des actions.

Pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés, les activités du projet, identifiées de façon participative, étaient classées en quatre catégories distinctes :

• Protection du PNV : Conscientisation et formation des communautés à la surveillance, au suivi et à la protection du parc national;
• Reboisement, intensification agricole et aménagement des terrasses progressives pour lutter contre l’érosion ;
• Promotion de l’agroforesterie et intensification agricole ;
• Économie du bois-énergie par la production et dissemination des foyers améliorés en faveur des communautés ;
• Promotion des activités génératrices de revenus tels que l’élevage des petits ruminants, la formation des jeunes à la confection des vêtements, le développement du tourisme écologique et culturel et l’apiculture moderne.

Le projet ciblait les communautés vivant autour du PNV, particulièrement, les femmes, les ex-braconniers, les artisans et les populations historiquement marginalisées. Les ex-braconniers sont en majorité des jeunes qui ont abandonné les activités de braconnage et de coupe du bois dans le parc. Les femmes et les populations autochtones sont particulièrement reconnues pour leur vulnérabilité mais aussi pour leur rôle potentiel dans la conservation des forêts. Il est à noter que les cadres et les techniciens des institutions environnementales étatiques bénéficieront aussi directement du projet.